SOUNDS THAT CAN'T BE MADE

1. Gaza pour le synthé hard de Mark, la montée frénétique, le moment où l'on a vraiment un autre groupe ce qui n'est pas plus mal; break ambiant qui s'éternise, agréablement, la basse de Pete en avant avec un air arabisant au loin; petite vocalise avant le solo déroutant de Steve, lourd, teigneux, sombre, loin de sa zone de confort; le final sur un creuset brassant la voix et l'instrumentation mélodique, belle mais monolithique en comparaison d'avec le MARILLION fishien; sinon une grosse pièce envoûtante qui donne frisson 2. Sounds That Can't Be Made titre éponyme expliquant le virage définitif? Une montée habituelle, le clavier solennel derrière, Steve en phrasé langoureux, semblant raconter sa vie, un air soul dansant, paradoxal; la guitare souveraine vient remettre de l'ordre un tantinet, tiens un break ambiant, douceur du clavier avant d'attendre la montée, que nenni juste un solo sirupeux guitare noyé par la voix de Steve, toujours mon reproche de ce grand groupe de musiciens noyé derrière leur chanteur en transe 3. Pour My Love ... pour la balade lente, monocorde, monolithique, sans âme, effet soporifique avéré qui s'écoute et fait contracter le temps 4. Power ... plus puissant, Steve arrive et parle, chante, l'on dirait qu'il raconte, qu'il parle de chez lui comment il voit le groupe, sa destinée; un crescendo qui se met en route à mi-parcours et qui montre sa frénésie à nous haranguer gentiment, un concert de MARILLION ou HARILLION n'est pas anodin; break spleen pour renforcer la montée et le solo de Steve, bref un titre un de plus sans vague qui rappelle Marillion grâce à la guitare. 5. Montréal pour cette longue suite qui n'a rien d'extraordinaire, juste un crescendo déconcertant, des breaks ambiants avec quelques notes vibrantes guitare, un son qui me fait penser au post rock avec des suites sans vagues et qui au final te submergent; ici pas d'explosions ou alors pondérées, une voix qui vient s'immiscer sur les notes des instruments et qui devient juste envoûtante; un son qui pourrait rappeler pour le clavier, la basse, la batterie et la guitare à ... MARILLION groupe néo prog des 80! Un titre qui fait oublier la notion du 1/4 d'heure en fait 6. Invisible Ink en 3 fois moins de temps ou comment faire un titre radio edit qui ne passera pas de toute façon à la radio!! Un titre dans l'atmosphère hogarthienne, une déclinaison de sa voix, la Voix avec des musiciens extrêmement doués en arrière, un tantinet malheureux; bon le final avec le piano durant 8 secondes, short! 7. Lucky Man est le titre à écouter sur cet album, fleurant le retour aux sources du son typé, avec par contre un solo guitare bluesy, chaleureux qui dénote, comme quoi on ne pourra plus avoir les sonorités d'antan, flute; un crescendo bis repetita avec la voix en point d'orgue qui cache le clavier dommage 8. The Sky Above The Rain et le piano à défaut du clavier caché... une intro douce, voluptueuse avec Steve qui montre qu'il peur susurrer. Un titre pour confirmer le nouveau son de ce MARILLION fait de voix, de montées orchestrales, de mystère et de contemplation. L'album qui sonne sur du rock prog mélodique crescendique avec une orchestration qui pourrait être bien meilleure.

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